Le noir c’est juste le noir ;
les pièces, tout qui est battu, c’est rien .
Les chaises et leur dossier, les tables et leurs pieds , les lits et leurs chevets.
Ailleur, les arbres et leurs feuilles.
Je ne peux pas graver ce bois pour en faire un vaisseau qui nous y emmènerait vers l’endroit où la vie soit une rivière ne s’arrêtant jamais.
où la vie soit une rivière ne s’arreter jamais de couler, l’amour- une grotte où nous n’arrêtons pas de nous chercher
l’un pour l’autre,
la peur, un vent où l’ on se balance.
Je referme ma main sur une goutte de soleil qui filtre à travers la fenêtre.
Au -delà de la fenêtre, j’essaie d’en saisir le sens,
mais la lueur n’est que la lueur…
(Poème traduit par Carmen Dimitriu)
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